Nous avons obtenu des rendements de production légèrement inférieurs à ceux des industriels, car nos conditions de réalisations n'étaient pas optimisées. Nos priorités étaient d'obtenir les biopolymères.

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Impact de la production sur notre environnement :

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A l’issu de nos expériences concernant la production de bioplastique, nous allons essayer de déterminer leurs impacts sur notre environnement

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Bioplastiques issus de la pomme de terre:

L’amidon est facilement extrait mais provient de pommes de terre qui demandent la réquisition de terres agricoles, l’utilisation d’eau, de pesticides. L’utilisation des tubercules se fait au détriment de l’alimentation pour les êtres humains. L'extraction et le transport de cette matière première dégagent sur notre environnement des émissions de CO2. Les rendements de production de ce biopolymère sont moyens (20%), ce qui nécessite une grande quantité de matière première.

Pour transformer l’amidon en bioplastique, il faut le chauffer en présence de plastifiant, d'acide et de soude. Le chauffage de cette solution peut utiliser des énergies fossiles.

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Voici un schéma qui synthétise l'ensemble du bilan:

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Bioplastiques issus de carapaces de crevettes:

Le chitosane demande une transformation chimique de la chitine en chitosane avec émission de CO2 lors de sa production. Son rendement de production est faible (10%), mais il utilise une matière première issue de déchets de produits de la mer comme les carapaces de crevettes.

La transformation du chitosane en bioplastique ne nécessite pas de chauffage, mais nécessite une solution légèrement acide donnant un bioplastique qu'il faudra neutraliser avec une solution basique.

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Voici un schéma qui synthétise l'ensemble du bilan:

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Bioplastiques issus d'algues:

 L’acide alginique  demande une transformation chimique avec une émission de CO2 et de sulfate de sodium. Le sulfate de sodium peut être utilisé dans le domaine des détergents. Le rendement de production est le plus élevé (30%) et la matière première utilisée est l'algue présente en abondance sur notre littoral. Ce qui représente un énorme avantage pour les industries Françaises, avec la possibilité de créer de nouveaux emplois. De plus, la culture des algues permet de lutter contre les gaz à effets de serres, car les algues absorbent le CO2.

La transformation de l'acide alginique en bioplastique, ne nécessite ni chauffage, ni solutions chimiques.

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Voici un schéma qui synthétise l'ensemble du bilan:

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Bilan :

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Parmis les trois biopolymères extraits, l'impact de l'extraction de l'acide alginique sur notre environnement est la plus favorable. Les algues correspondent à une matière première très abondante sur notre territoire et cette biomasse contribue favorablement à l'amélioration de notre environnement.

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Conclusion :

Suivant l’origine des bioplastiques, nous avons mis en évidence que l'impact de leur production sur notre environnement est très différent. Le bilan peut être négatif, comme celui de la pomme de terre, à positif, pour celui des algues. Le choix de la biomasse pour la fabrication de bioplastiques sera donc un point non négligeable dans l'avenir si nous souhaitons préserver notre environnement.

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