
Conclusion
Il faut quatre cent cinquante ans, pour qu’un sac en plastique composé de polyéthylène d’origine pétrolière se décompose dans la nature! Chaque année, près de 8,8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans et menacent l’écosystème marin. Le développement de bioplastiques permet de diminuer l’impact sur les écosystèmes, à condition de les intégrer aux filières de récupération et de tri, pour ne pas rompre le cycle des bioplastiques, et en évitant l’emploi d’additifs toxiques lors de leurs fabrications.
Les bioplastiques correspondant aux biosources issues de déchets organiques ou d’algues sont à favoriser, tel que le Shrilk et l’Algopack®. Le Shrilk, est la contraction de « shrimp » (crevette) et de « silk » (soie), c’est un bioplastique issu de chitosane, transparent très solide grâce auquel on peut confectionner des objets du quotidien. L’Algopack® est le premier matériau rigide dérivé d’algues bretonnes.
Mais on peut également orienter l’avenir vers une réduction de l’utilisation des plastiques, en modifiant simplement certaines habitudes de consommation.